À l’ère de l’Anthropocène, nous ne pouvons plus envisager l’habitat de demain sans tenter de répondre aux enjeux de la
ville durable. Aujourd’hui, lutter contre l’étalement urbain et l’imperméabilisation des sols n’est plus un débat. L’habitat de
demain se doit de répondre à la nécessité de densité La densité qu’offre l’habitat collectif implique la gestion des
relations de proximité et de partage entre voisins. Le vivre-ensemble nécessite de travailler sur les limites entre public et privé
, entre pratiques collectives et pratiques individuelles, entre fermeture et ouverture.

​Qu’est-on prêt à mutualiser avec
sa famille, ses voisins ? Qu’est-il essentiel de préserver dans la sphère intime ?

De même, nous devons répondre aux besoins contemporains des ménages français toujours plus variées. 

La qualité du logement ne doit plus seulement être technique. En plus du confort thermique et acoustique, l’habitat se doit d’être flexible et évolutif pour répondre au mieux aux besoins et aspirations de chacun. Un espace n’est pas immuablement déterminé dans le temps par sa fonction: il doit pouvoir muter pour permettre différents usages au cours d’une même journée, comme dans un mois, un an, une décennie, etc. 

Un immeuble de logement réversible en édifice de bureaux, une chambre parentale transformable en salle de jeux d’enfant, un balcon clôturable pour devenir une chambre supplémentaire, etc.